Sur le quartier de Smartseille, Euroméditerranée expérimente un nouveau modèle de ville méditerranéenne durable axé sur l’innovation.
Penser, imaginer un nouveau quartier accueillant, dont les utilisateurs bénéficieront de nouveaux usages, tout en mettant l’accent sur le développement durable, la réduction des émissions de gaz à effet de serre… Pour Smartseille, Euroméditerranée a mis l’innovation au cœur de ses priorités, aussi bien sur les espaces publics que privatifs. En tant qu'aménageur, l'établissement public innove dans l’aménagement des voiries, des espaces verts. Il demande aux promoteurs chargés de construire ou de rénover des immeubles de suivre à un cahier des charges précis.
Ainsi, sur Smartseille, Eiffage Construction Méditerranée a pris acte des exigences formulées par l’établissement public. Les premiers bâtiments sortis de terre bénéficient de très nombreuses innovations, comme la présence dans chaque appartement d'une tablette permettant d'utiliser les services de la conciergerie, de suivre sa consommation énergétique ou encore d'accéder au parking mutualisé.
Chargé des infrastructures, des voiries bordant l’EcoCité, Euroméditerranée a déployé un plan ambitieux destiné à réduire au maximum l’impact liée à la dépollution des sols. Au lieu d’évacuer d’importances masses de terre, d’encombrer les décharges, l’aménageur a créé des casiers permettant de stocker et trier la terre par niveau de pollution. Les terres souillées sont consignées sous la voirie, les autres réutilisées. Cette stratégie évite le va et vient de norias de camions sur les routes.
Les experts d’Euroméditerranée ont également tenu compte des spécificités climatiques de Marseille. La ville subit quelques jours dans l’année la violence d’épisodes orageux et de très fortes pluies. Euroméditerranée a fait appel à la start-up niçoise F-Reg pour installer sur Smartseille un système de canalisation avec clapets permettant la rétention et la régulation des eaux de pluie. Opérationnel en mai 2019, ce dispositif enfoui sous la voirie épargne le creusement de bassins de rétention coûteux financièrement et en espace. C’est également sous terre que circulent les fourreaux destinés au passage de l’électricité destinée à alimenter les bornes de recharge électrique. Pour un aménageur, il ne suffit pas de promouvoir la mobilité douce, encore faut-il la penser bien en amont !
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