Entre 1995 et 2006, avec une hausse de 34 % de l'emploi, Marseille se situe à un niveau comparable à celui d'autres grandes métropoles européennes telles que Lyon, Lille ou Barcelone. Au cours de cette période, Euromediterranée a généré la création de 28 000 emplois, l'implantation de 800 entreprises dont COMPASS Group, IBM, CMA CGM, DHL ou Expédia Corporate Travel (60% des emplois sur la zone), de sièges de grands groupes internationaux et l'installation d'organisations internationales, rendant la plus d'autant plus attractive.
Les emplois de siège représentent presque un tiers des effectifs comme la CMA-CGM, et autant dans les sociétés du multimédia et de la téléphonie, telles Cityvox, n°1 français des guides de sorties et de loisirs, ou Miyowa, éditeur mondial de messagerie instantanée sur mobile. Qu'elles déménagent ou qu'elles se créent, la plupart des entreprises recrutent une fois installées : 50 postes en moyenne par établissement sur la Joliette depuis 2003.
Avec la création de 10 000 à 15 000 emplois nets d'ici à 2012, les opportunités d'emploi sur le pôle Euroméditerranée, se situant majoritairement dans le secteur tertiaire, profiteront largement aux salariés locaux. Ceci s'explique notamment par un bassin d'emplois marseillais et une offre de formation initiale bien adaptés aux besoins des entreprises installées sur Euroméditerranée : 2/3 des salariés sont diplômés de l'académie d'Aix-Marseille, et se sont notamment formés à Marseille.
La montée en puissance des effectifs salariés, déjà encourageante, va se poursuivre après : avec l'extension, de nouvelles opportunités s'ouvriront aux entreprises, créant ainsi près de 20 000 emplois supplémentaires.
L'extension d'Euromediterranée prend largement en compte la problématique de l'emploi. Le doublement du quartier d'affaires de la joliette, qui atteindra 1 million de m² de bureaux, et la concentration de nouvelles entreprises aux activités créatrices d'emplois et à haute valeur ajoutée, devraient permettre à Euroméditerranée de relever son nouveau challenge : la création de 20 000 emplois supplémentaires.